Les artistes

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Sylvie MAURICE
A Meyrié, Sylvie Maurice a collecté dans la population les histoires réelles ou fictionnelles dites sur celieu qu’est le mamelon du Bois-Rond, près du lieux-dit Carcat.
Ici, la nature sauvage semble émerger pour résister à l’emprise des hommes.
Elle l’oppose aux jardins potagers du village, espaces apprivoisés, conservatoires des traditions liées au jardinage.
C’est cette observation qu’elle restitue in situ sous une forme artistique et également dans un livre d’artiste illustré par des enfants du village.
Sylvie Maurice vit et travaille à Civrieux dans l’Ain.
Elle questionne les éléments de la nature, le végétal et les forces qui s’en dégagent.
Art et environnement fondés sur écoute, respect et échange.



Marie DENIS
A Maubec, Marie Denis s’émerveille du spectacle des champs et des pâturages.
Près du château de Césarges, dans un amphithéâtre de verdure où paissent les vaches, elle les met en scène comme le témoignage précieux d’un patrimoine local.

Marie Denis est née en 1972 en Ardèche, Elle a fait ses études à l’école des Beaux-arts de Lyon, puis été pensionnaire à la Villa Médicis, en 1999.
Ses sculptures et interventions, prennent des formes et des techniques très variées, empruntées au sport, à l’art et au jardin, aussi bien qu’à l’observation du quotidien.


Gina BIANCHI
A Sérézin de la Tour, Gina Bianchi crée des oeuvres singulières sur un textile de fabrication locale, avec la complicité des enfants de l’école.
Son œuvre, réunion de cette diversité, se dresse devant les murs du château de Quinsonnas et bruisse le nom des lieux-dits vers les communes alentour.
Gina Bianchi vit et travaille en Haute-Savoie.
Elle fabrique des « œuvres textiles » à partir de tissus, broderies et rajouts divers.
C’est la recherche de l’identité, de l’altérité, l’enquête vers la féminitude qui guident sa démarche.

Son actualité...

Thierry LAVERGE
En haut, Vermelle et sa chapelle, en bas la Grange Porcher, témoignage d’une identité dévolue au tissage.
Entre les deux, le chemin des Bottes qui conduit à travers bois vers l’Agny, vive et bruissante.

Ce sont ces lieux que Thierry Laverge a empreint de ses « topographies » réalisées au moyen d’un langage artistique qu’il a su faire partager à la population de ce territoire.
Thierry Laverge travaille à Romans.
Il développe une pratique artistique au travers d’un processus désigné par lui « empreindre » et réalise bannières, estampes, livres muraux, tissages, dispositifs visuels et volumes de tous formats.
Son travail investit souvent le champ de l’art contextuel et participatif.

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------------------------------------------------------- Art (s) en Isle 2

Sarah MULOT

"Des cabanes, une caravane... Ma dernière rencontre physique avec une œuvre d’Agnès Varda "les cabanes d’Agnès" lors de la biennale d’art contemporain de Lyon 2009, a été pour moi, au delà du plaisir et de l’émotion éprouvée, particulièrement riches d’enseignements et de réflexions. Notamment dans cette relation que construit Varda entre l’intimité d’un portrait, le regard du public et l’espace d’un lieu d’exposition. La possibilité offerte par le dispositif qu’elle propose met le spectateur dans une disponibilité de regard et d’écoute et lui permet de prendre le temps de s’immerger dans l’image et le son.
Cette posture fait pour moi directement écho aux préoccupations qui m’animent avec l’outil que j’utilise : une caravane transformée en chambre photographique sonorisée "Sténoact".
Tout d’abord le choix de la caravane, cabane mobile, tantôt emblématique du tourisme de masse et tantôt symptomatique d’une fracture sociale, insiste sur le caractère éphémère ponctuel et itinérant de l’événement. Cet objet renvoie également à une tradition foraine, à une histoire de la photographie.
Ensuite la découverte d’un territoire au travers d’une relation intime tisse une géographie humaine, sensible et subjective qui associe une image et une prise de parole.
Ces captations sonores et visuelles, avec la participation d’habitants, se déroulent au cours de rencontres publiques et sont restituées dans l’espace public sous la forme d’une grande installation plastique interactive (images, entretiens sonores, composition sonores, composition musicale, cartes postales, archives).
Il s’agirait pour moi de constituer un corpus de mémoire humaine et contextuelle en interrogeant la diversité des acteurs, des bâtis, des projets de transformation, inscrits sur ce territoire spécifique de L’Isle d’Abeau."

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Catherine GRANGIER-DURANDARD

"à corps perdu..."
Créer une trame de départ, et la laisser se développer dans la ville grâce à la participation des habitants... Mettre en place un "dispositif" pour déclencher une vision différente, pour percevoir autrement la réalité, créer des petites fenêtres dans le quotidien, des ouvertures dans l’imaginaire... Semer des affiches, des mots comme des petits cailloux et puis laisser agir les rencontres, composer avec le hasard...
La trame, j’ai repris, illustré et décliné une série d’expressions avec le verbe perdre sur de petites affichettes. Ces "avis de recherche" accompagnés comme "les vrais" d’un numéro de téléphone sont collés dans la ville...Marquer le territoire urbain, intervenir dans la ville, mais de manière ténue, presque imperceptible, tisser un réseau fragile d’images, qui à première vue, ressemblent à ce que l’on voit, mais légèrement décalées, pour apporter une touche de poésie, une réflexion, une question... inviter les passants à intervenir en téléphonant et laissant un message...
Comme Cléo perdue dans la ville, partir de la perte pour créer un chemin, partir de moi pour aller vers les autres, partir d’images pour trouver des mots, se perdre pour mieux aller à la rencontre de l’autre...

Les messages recueillis seraient ensuite enregistrés et diffusés grâce à une bande son, avec les affiches dans un lieu à définir... Le travail exposé serait le résultat, l’aboutissement du processus..."

BEnn


"Dès mon entrée dans les cabanes d’Agnès Varda, j’eus l’impression que des gens avaient vécu là ; je les imaginais en transparence, sur fond de pellicules, forcément sur les plages.
Comment étaient-ils arrivés là ? Qu’étaient-ils devenus ? Ces cabanes semblaient avoir perdu leurs habitants, comme des naufragés restés un temps à l’abri de leur logis de lumière puis partis pour d’autres rêveries.
A l’instar de la glaneuse, j’aimerais compléter comme un cadavre exquis la vision de ces cabanes en leur imaginant une vie antérieure. J’aimerais créer un bateau, un radeau fait de bric et de broc, d’objets en fin de vie. Sur la voile -écran-, seraient  projetés des témoignages de lilots glanés au cours d’entretiens en tête à tête et évoquant le pourquoi et le comment de leur arrivée et de leur vie à L’Isle d’Abeau.

Pour que ce climat "fin de voyage" soit palpable, le bateau serait disposé sur une plage recréée pour l’occasion."
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-------------------------------------------------------Art(s) en Isle 1
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Nicolas BOONE
Nicolas Boone est vidéaste. Il se propose de tourner différentes scènes montrant les lilôts, associés à des acteurs, dans des activités réelles et fictives. Cet épisode de 15 mn s’insèrera dans une production globale qui concernera également d’autres villes.
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YORGA
Yorga, installateur-performeur, vit près d’Angers et travaille en France et à l’étranger. Le scotch est son matériau de construction…
Son projet d’installation à l’Isle d’Abeau se situe dans l’espace public, dans l’ancien village.
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Ghyslain BERTHOLON
Ghyslain Bertholon, artiste plasticien est stéphanois.  Le site de la gare, lieu de passage et de transport, est pour eux l’opportunité d’un projet commun. La réalisation d’une partie de l’œuvre aura lieu devant la gare, l’autre aux Grands Ateliers, avec des étudiants de l’Ecole d’arts de St Etienne.
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Emmanuel LOUISGRAND
Emmanuel Louisgrand, artiste jardinier 
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